Au XIe siècle, Guillaume le Conquérant ordonne un recensement en Angleterre ; les résultats sont consignés dans le Domesday Book, surnommé Livre de l’Apocalypse, car certaines villes ont mystérieusement disparu. À notre époque, des meurtres ont lieu au Vatican et au Mali. Les corps sont marqués du même sceau. Une multinationale spécialisée dans les semences est soupçonnée de vouloir diminuer la population mondiale en l’affamant. Les agents spéciaux de Sigma Force se lancent dans une enquête dangereuse et pleine de péripéties dramatiques qui les mène jusqu’au Spitzberg où la communauté internationale a installé une banque de graines ultra-protégée…
Comme dans son livre précédent La Bible de Darwin (NB juin 2009), l’auteur nous entraîne dans un thriller complexe. Riche en documentation sur les mutations génétiques et sur la vie de saint Malachie (XII siècle) et les symboles nordiques, le récit, au rythme endiablé, multiplie les cadavres et les explosions : les belles espionnes sont des agents doubles, ou triples. Le lecteur est un peu perdu, mais il sait que les héros s’en sortiront. Alors cette accumulation de violences finit par lasser.