Si c’était à refaire

En sortant d’un bar, Andrew Stilman, étoile montante du journalisme new-yorkais, renoue avec son amour d’adolescence. À la veille de son mariage, il rencontre une autre femme qui l’obsède depuis que leurs regards se sont croisés. Sorti faire son jogging matinal, il est poignardé et se sent mourir. Pourtant, il se réveille peu de temps après, à un mile du lieu où on l’a assassiné et deux mois avant l’agression. Une course contre la montre s’engage pour comprendre ce qui s’est passé et empêcher son meurtrier d’arriver une nouvelle fois à ses fins. Marc Levy, auteur prolixe (L’étrange voyage de M. Daldry, NB juillet-août 2011), exploite la veine de la réincarnation pour offrir un suspense oscillant dans les espaces temps du passé et du présent. Les rebondissements se succèdent entre New York et Buenos Aires, jusqu’au dénouement qui reste ouvert. Le style alerte retient l’attention malgré une histoire peu plausible mais romantique à souhait.