Alice au pays des Mongols

Alice et Zoé sont jumelles, mais Alice est née avec un chromosome de trop, un caractère colérique, et une grande naïveté. Convaincue un jour d’être une enfant adoptée en Mongolie – une Mongolienne – elle n’a plus qu’un rêve, aller dans ce pays ; son rêve s’exauce. Là-bas, Bayaraa, onze ans lui-aussi, mène la vie rude des nomades. C’est lui qui va découvrir Alice égarée dans la steppe, l’accueillir comme l’envoyée bienveillante des Esprits, avant de tomber amoureux de Zoé, si souvent la petite oubliée du duo. L’auteur détaille avec tendresse la différence d’Alice ; riche de l’intelligence du coeur, de sa grande spontanéité, la fillette provoque de nombreuses anecdotes drôles et touchantes. Bon portrait de Zoé parfois excédée de son rôle d’ange gardien, partagée entre honte et affection pour cette soeur si imprévisible. Les échanges dans un anglais vacillant entre Zoé et Bayaraa feraient penser que l’amour vient à bout de profondes différences culturelles. Laissons les enfants y croire, et Zoé être heureuse.