Vincent Rossi et son pĂšre, ancien mĂ©cano de Bugatti, assistent aux 24h du Mans le 11 Juin 1955. Ă 18h 28 la fĂȘte devient cauchemar : la Mercedes de Levegh, gĂȘnĂ©e par le Jaguar n°6 de Hawthorn, quitte brutalement la piste et finit sa course dans le public. Le pĂšre de Vincent meurt dans ce terrible accident. En 1962, Vincent travaille comme mĂ©cano dans lâancien garage de son pĂšre Ă MontlhĂ©ry. Un peu blouson noir, passionnĂ© de pilotage il passe ses temps libres au guidon de sa moto (une HRD ), Ă restaurer une Bugatti 35 ou foncer avec ses copains Ă©couter Johnny au Golf Drouot. Un heureux concours de circonstances lui permet de devenir mĂ©cano puis metteur au point dâun riche industriel, pilote amateur et collectionneur de voitures anciennesâŠ
Si le scénario de Roger Seiter est basique et banalement prévisible, il campe cette histoire dans une ambiance méticuleusement sixties. « Chapeau » à JohannÚs Roussel pour ses dessins précis que ce soient les Renault trÚs connues comme la 4chevaux, la Juva 4, ou la Dauphine 1093 ou des voitures plus prestigieuses comme la Facel Vega ou la Bugatti 35. « Trajectoires », nouvelle série Glénat consacrée à la voiture, laisse présager de bonnes choses en espérant des récits avec plus de densité.