1936 : après la victoire du Front Populaire, Léon Blum dirige le gouvernement. Victor de l’Espaing, vingt ans, plein d’enthousiasme, a été élevé dans les idées royalistes d’extrême droite de sa famille. Il est enrôlé pour infiltrer une cellule communiste, puis participer à la guerre d’Espagne, en tant qu’espion, dans une brigade internationale. Le déroulement de l’expédition dans des conditions très dures fait notablement évoluer ses convictions : il tombe amoureux d’une infirmière militante communiste, découvre l’amitié avec un Juif allemand. C’est un homme totalement différent qui rentre dans sa famille en 1937. L’auteur utilise le même schéma que celui du Complot de l’Ordre noir (NB octobre 2011). Sur un fond historique parfaitement documenté, faisant apparaître différentes figures connues, il bâtit un roman où le courage des hommes croise des traîtrises, où la violence et la cruauté des combats forge des personnalités. Malgré quelques longueurs, le livre, d’une écriture très facile, donne un tableau vivant de ces épisodes dramatiques.
Dès lors, ce fut le feu
PIVION Philippe