Sur l’île de la Tortue, L’os-à-moëlle sommeille, immobilisé pour dettes, et Victor Mc Bernik pointe à Pôle Abordage. Pour ne pas perdre la face et gagner sa croûte, le géant roux décide d’enfreindre les règles sacrées de la piraterie et tente un coup de « naufrageur » clandestin. Et voilà que cette manoeuvre l’entraîne dans une affaire de trafic d’esclaves qui donne l’occasion aux habitants de l’île de révéler leur orgueilleuse bassesse, à « ses » femmes de manifester leur « sale caractère » et à son voisin de lui empoisonner l’existence un peu plus que d’habitude. Finalement, le gros dur fait de son erreur une « oeuvre pie ».
Diffusées depuis 1999 à la télévision, les aventures de la Famille Pirate en ont déjà fait rêver plus d’un. L’album papier, comme ceux qui suivront, recèle une histoire inédite. De forts tempéraments au verbe haut font le charme de cette sympathique famille. Caractères et looks de chacun reflètent avec humour les archétypes d’une famille ordinaire : chacun sa place, chacun son rôle. Les jeux de mots incessants et les allusions à une réalité politiquement et moralement très incorrecte nécessitent un certain âge pour être saisis et goûtés. Graphisme et couleurs sont absolument fidèles au dessin animé.