Vivant à Minneapolis, Hazel et Jack sont voisins ; ils partagent la même imagination débordante, une étroite complicité les unit. Mais un jour, à l’école, Jack est blessé par un éclat de verre. Hazel constate avec désespoir que son ami change et s’éloigne d’elle. Soudain il disparaît. Un camarade l’aurait vu suivre dans les bois une femme presque irréelle juchée sur un traîneau tiré par des loups. Persuadée qu’il s’agit de la Reine des neiges, Hazel part à la recherche de son ami et s’enfonce à son tour au coeur de la forêt.
Si la première partie donne à lire une sympathique chronique scolaire et familiale de gamins de CM2, la deuxième partie embarque dans un univers fantastique peuplé de rencontres diaboliques. Le récit s’inspire fortement d’Andersen dont La Reine des neiges, mais fait aussi référence à Lewis Carroll, J.K. Rowling, ou Philippe Pullman. L’héroïne suscite l’empathie tant sa volonté farouche de déjouer les pièges, de survivre aux épreuves, de poursuivre sa quête, est grande. Quand l’imaginaire télescope la réalité, cela devient palpitant.