L’un est grand et mince, l’autre petit. Les deux portent des lunettes, un tee-shirt rayé et un pantalon bleu. Ce sont les frères Pujol. Ils ont beaucoup d’idées, mais elles plaisent rarement à leur maître, M. Dicto. Il faut dire que c’est un sacré rabat-joie, celui-là. Il en faut plus pour affecter la bonne humeur des deux frangins, même s’ils sont déçus de ne pouvoir amener leur pingouin à l’école ou récoltent un zéro malgré un louable effort poétique.
Ils sont sympas, les frères Pujol, et habillés de couleurs vives, représentés dans un graphisme volontairement enfantin: traits simplifiés, bouilles rondes, et proportions comme anatomie savamment ignorées. Mais on aurait bien aimé que les scénarios soient plus fouillés, les idées développées; là, c’est un peu frustrant. Les histoires courtes se terminent parfois en queue de poisson. Dommage, car les auteurs ont créé des personnages et un univers attachants. Ça reste néanmoins une BD plaisante et amusante, accessible dès 6-7 ans.