Lâhyperactive Alicia sâennuie au jeu de lâoie. Son imagination, jamais en panne, la propulse dans une partie vivante oĂč, avec ses co-joueurs perfidement transformĂ©s en oies bavardes, les soixante-trois cases et leurs obstacles grandeur nature doivent ĂȘtre franchis selon les rĂšgles du jeu. Pour se tirer de lĂ , il va falloir du courage, le sens de la solidaritĂ© et un brin de chance. Alicia fonce, tĂȘte baissĂ©e, mais les copains devenus oies nâont pas le pardon si facile.    Â
Le parcours est extrĂȘmement mouvementĂ©, Ă lâimage de lâhĂ©roĂŻne qui nâarrĂȘte jamais. Les difficultĂ©s se succĂšdent : pas le temps ni les moyens de faire une pause, il faut avancer pour trouver la sortie et sauver sa vie. Dans lâabstrait, lâidĂ©e est assez simple et astucieuse. Pour attirer les enfants, le graphisme aux traits bien cernĂ©s, cultive un certain cĂŽtĂ© traditionnel. Les couleurs, dont certaines sont trĂšs vives, sont faussement simplistes. Il se dĂ©gage de cet ensemble entraĂźnant une impression de confusion, voulue, qui peut gĂȘner la lecture et le dĂ©cryptage du sens profond de ce parcours trĂšs visuel.