Isabel Dalhousie mène une existence agréable à Édimbourg entre son futur époux et son petit garçon. Elle connaît cependant quelques difficultés avec sa nièce et une lutte de pouvoir avec un professeur qui veut s’emparer de La Revue d’éthique appliquée qu’elle dirige. Adoptée à la naissance par une famille australienne, une collègue philosophe, Jane, est venue en Écosse à la recherche de ses origines. Elle contacte Isabel pour qu’elle l’aide à retrouver la trace de ses parents biologiques. Alexander McCall Smith met à nouveau en scène sa philosophe écossaise préférée (Les charmants travers de nos semblables, NB décembre 2011). Mis à part une recherche d’origines familiales qui maintient quelque temps le suspense, le récit est sans grand intérêt. Ponctué de références et de réflexions philosophiques sur la place de l’art, de la religion, des rêves, de la vérité, du mensonge dans la société du XXIe siècle et rempli de poncifs moralisateurs sur les valeurs d’un monde perdu, le propos finit par lasser.
Les lointains tourments de la jeunesse
McCALL SMITH Alexander