À peine remis de leur premier périple (Aux portes de l’Orient, NB juillet-août 2012), les Courtet repartent, toujours en vélo couché, à destination cette fois des montagnes himalayennes. Ils débutent leur voyage à Astana et vont traverser sept pays : Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan, Chine, Pakistan, Inde et Népal. C’est un véritable kaléidoscope : la steppe, la boue, le vent, la splendeur des montagnes et des lacs, les montées harassantes avec deux cols à plus de cinq mille mètres, les pistes vertigineuses. Les populations sont pauvres, rarement hostiles, très souvent accueillantes, le grouillement de l’Inde est impressionnant. L’auteur apprécie le sentiment de liberté et d’indépendance induit par leurs modes de transport : les trains, les cars, les camions sont souvent indispensables et favorisent également les contacts humains. Le récit tient par trop du journal de bord avec un ton monotone et répétitif. L’exploit du couple est certes remarquable, mais pourquoi le proclamer ? Et surtout que de mépris pour le touriste de base !
Les Routes de la démesure (L’Asie à vélo couché, II)
COURTET Nathalie