Voler était son rêve d’enfant. Jean David Blanc va le réaliser par la pratique d’un sport particulier, le paramoteur. Peu encombrant, cet appareillage constitué d’une voile et d’un moteur fixé sur le dos, permet de connaître les sensations de liberté, l’ivresse de l’immensité et de visiter un pays par les airs. C’est ainsi que l’auteur part découvrir le Népal. Mais au cours d’un vol au-dessus de la chaîne himalayenne, perdu dans un brouillard dense, il heurte la montagne. Trouvant refuge dans un petit espace rocheux, à 3000 mètres d’altitude, il fait l’expérience du froid, de la faim et de l’isolement. Ne voyant pas les secours arriver, il décide de s’en sortir seul, avançant sans s’arrêter au milieu d’une nature hostile pendant trois jours. À travers ce récit, sont racontés tant l’épreuve de survie que l’esprit d’équipe et d’entraide. Le lecteur avance au rythme de courts chapitres qui maintiennent un certain suspense dans ce témoignage, dont la crédibilité tient à des petits riens.
Trois jours au Népal
BLANC Jean David