À peine revenus de leur séjour à Sublutetia (NB janvier 2012), Karen et Nathan repartent pour l’aventure : Nathan est chargé par son père -visiblement aux abois- de mettre en sécurité un « objet » qui suscite une dangereuse convoitise. Mais comment ouvrir l’oeuf métallique qui le contient, gravé du nom de Robert Houdin, l’illusionniste célèbre de la fin du XIXème siècle ? C’est au Musée Grévin que les deux enfants doivent trouver de l’aide… pour percer le dernier secret du Maître.
Éric Senabre a choisi pour décor de ce tome 2 le palais de toutes les illusions, le Musée Grévin et les passages couverts à l’entour. Cadre parfait pour les courses-poursuites haletantes qui rythment le récit, car naturellement romanesque ! Foisonnant de péripéties, le roman s’organise, avec un artifice d’écriture, en deux aventures d’égale intensité, habilement articulées par un rebondissement de l’intrigue à plus d’un siècle de distance. Quant aux personnages, si les deux jeunes enquêteurs n’ont guère changé, de nouvelles figures enrichissent la fiction, empruntées à l’Histoire ou de pure invention. Car la fantaisie aussi, plus astucieuse que débridée, est au rendez-vous.