Louis, prĂȘtre, la quarantaine, doute de son engagement religieux. La vie quotidienne et le lot de misĂšre de son environnement sacerdotal sont bien lourds Ă porter dans la solitude. Mais apparaĂźt son ange gardien, ElĂ©ousa, lui proposant de passer une semaine en sa compagnie. Câest un sujet douloureux â celui de la solitude des prĂȘtres, de leur tentation du dĂ©couragement allant parfois jusquâĂ la dĂ©pression â quâaborde ici BĂ©nĂ©dicte Repain, membre des Missionnaires de lâAmour de JĂ©sus. Ayant choisi de le faire dans un registre lĂ©ger sous forme de fable naĂŻve, elle entreprend, par lâintermĂ©diaire de lâange gardien de son hĂ©ros, de justifier, Ă travers de nombreux exemples trĂšs concrets, lâinfluence bĂ©nĂ©fique de son sacerdoce. Si le dĂ©sarroi du prĂȘtre, son dĂ©nuement affectif sont trĂšs justement dĂ©crits, le procĂ©dĂ©, un peu maladroit, la dĂ©monstration un peu trop systĂ©matique peuvent prĂȘter Ă sourire. Le fond reste dâune triste actualitĂ©.
La compassion de l’ange
REPAIN Bénédicte