L’oubli est la ruse du diable : mémoires

GALLO Max

Max Gallo, auteur prolifique de biographies, romans et essais historiques, raconte son extraordinaire parcours. Né à Nice en 1932 dans une famille ouvrière d’origine italienne, il semble, avec son CAP de mécanicien ajusteur, destiné à un avenir plutôt humble. Lecteur passionné, travailleur acharné, il entreprend – après un bac technique – des études de lettres, puis d’histoire. Il adhère brièvement au Parti communiste, qu’il quitte dès 1954. Agrégé en 1958, il enseigne et commence à publier, devient dix ans plus tard éditeur et journaliste, et se fait happer pour un temps par la politique – député puis secrétaire d’État – dans les années quatre-vingt. Il se raconte de façon directe et vive, cédant parfois à la grandiloquence : moments durs et tragiques de la période 1939-1945, difficultés de l’après-guerre, vie familiale perturbée. Tout cela sonne juste. Mais si on admire l’énergie inépuisable de cet « humilié orgueilleux » conscient de ses contradictions, son manque d’humour peut lasser : un peu de « comediante » eût rehaussé le « tragediante » !