Rouge Sibérie

Le courage et le savoir-faire de l’inspecteur Pekkala le font survivre aux révolutions et aux changements de régime ! Homme des missions très spéciales de Nicolas II, le voilà remplissant les mêmes fonctions auprès de Joseph Staline. En septembre 1939, celui-ci l’envoie secrètement enquêter au sinistre camp de Borodok, perdu dans la taïga, où des survivants des armées blanches, détenus depuis 1920, en sauraient long sur la cachette d’une partie disparue de l’or des Romanov. Après moult manipulations, évasions, massacres, et troublantes découvertes, ramènera-t-il le trésor au maître de l’URSS ? C’est le troisième volume des aventures de l’inspecteur Pekkala (Le cercueil rouge, NB février 2012). Au fil d’une intrigue à la fois simpliste et compliquée à plaisir, la chute de l’empire russe, le triomphe des bolcheviks se télescopent en chapitres alternés où abondent des péripéties peu crédibles. Réels ou imaginaires, les personnages sont souvent caricaturaux, y compris Staline, Nicolas II ou Raspoutine… La présence de ces personnages historiques ne suffit pas à entretenir l’intérêt pour un scénario prévisible et sans vrai suspense.