Très attachée à ses origines, une famille aux talents pluriels, liée aux Fabre-Luce et à Edmond Rostand, Diane de Margerie s’est émancipée des conventions sociales pour assumer sa liberté d’écrire (Proust et l’obscur, NB février 2010). Revenant sur les sources de son inspiration, elle ouvre la porte aux souvenirs par l’évocation des moments forts d’une vie riche en découvertes et en rencontres. Son goût de la littérature commence avec Conan Doyle et Edgar Poe, sa complicité avec Marcel Proust et tous ceux qui constituent sa famille d’adoption. Elle hérite le goût de l’énigme et du mystère d’un père diplomate. Une enfance itinérante la transporte de l’Angleterre à la Chine. Son séjour en Italie– beauté des lieux et magie des jardins – va de pair avec la naissance d’une grande amitié pour Alberto Moravia. Introspection, réflexion personnelle, curiosité intacte sur le pourquoi et le comment des choses, tel est l’enjeu de cette enquête autobiographique dont le style dégage beaucoup de nostalgie.
Passion de l’énigme
MARGERIE Diane de