Paris, jeudi 15 avril 2010, il pleut : George Swington, directeur d’une grosse agence immobilière à Londres, est bloqué dans un palace parisien par l’éruption du volcan islandais Eyjafjöll. Impossible de rentrer avant le 19, jour anniversaire de ses cinquante ans. Il reste enfermé dans la chambre 649, s’y fait servir ses repas, est inondé de mails, utilise Skype pour joindre sa famille et revoit sa vie : ses ex-femmes, ses deux enfants, son analyste, son métier. Arrivera-t-il, à l’occasion de cet enfermement imposé, à changer de vie comme il en rêve depuis toujours ? J’ai vécu de vous attendre est le « one man show », la performance d’un acteur qui se regarde et s’écoute parler. Géraldine Maillet (Il ferait quoi Tarentino à ma place ?, NB mai 2011), romancière et cinéaste, écrit ce roman comme un film : en multipliant les angles de prise de vue, les champs et contre-champs, les flash-back, etc. Elle crée un personnage convaincant, dans le monde du show-biz et de l’argent roi. Le texte, fait d’exclamations et de phrases courtes foisonne d’expressions et de références anglo-américaines.
J’ai vécu de vous attendre
MAILLET Géraldine