2007. Lydia vit dans la petite ville américaine de Kensington. Elle a quelques bonnes amies, un amant attentionné et travaille dans un chenil. D’origine anglaise, elle reste mystérieuse sur son passé… elle n’est autre que lady Diana, en cavale depuis août 1997. À cette date, elle a mis en scène sa mort en sautant d’un bateau avec l’aide de son secrétaire/factotum, ami et confident de toujours. Voilà qu’un journaliste anglais, ancien paparazzi et habitué de la famille royale, passe par là. Il la démasque, malgré son nouveau nez et ses cheveux bruns, et flaire le scoop du siècle… Monica Ali est anglaise et travaille dans l’édition. Son précédent roman En cuisine (NB octobre 2010), racontait les déboires d’un chef cuisinier londonien. Ici elle imagine un retour de la princesse de Galles… Une histoire peu crédible, avec de nombreux allers-retours dans le temps et l’espace, des personnages fabriqués, des dialogues indigents. Pas de révélation, quelques clichés sur les névroses de la princesse, mais l’auteur lui voue une grande tendresse, ce qui est sympathique. Moitié moins long, l’ouvrage aurait procuré un bon moment de détente.
La véritable histoire de Lady L.
ALI Monica