À la suite d’une dénonciation, le président du MIASME (Mouvement International Autoritaire pour la Sauvegarde Morale de nos Enfants), Dick Tatter, mène son enquête sur la situation inhabituelle de Lester Perrance (cf.tome 1, NB novembre 2012). Après une visite, il conclut qu’Ignace Bronchon est fou (il croit aux fantômes!) et l’interne d’autorité dans un asile, tandis que Lester part pour l’orphelinat. L’affreux Tatter ne veut pas s’arrêter là : il veut interdire Halloween et tous les livres parlant de fantômes. Il ne sait pas ce qui l’attend en se mettant un véritable fantôme, cette chère Adèle, à dos.
Toujours sous forme épistolaire, ce deuxième roman utilise davantage de coupures de la gazette locale, nécessaires pour faire le lien et donner des informations sur l’évolution de l’histoire. Contrairement aux lettres, elles sont denses et écrites en petits caractères, donc pas idéales pour les lecteurs fragiles. Pour contrebalancer, il y a aussi quelques passages dessinés. L’ensemble reste amusant et mignon, pétri de jeux de mots dans les noms; mais apparaît moins drôle, inventif et pétillant que le premier tome. Peu d’effet de surprise dans une intrigue prévisible, sans rebondissement notable. Une distraction légère.