En 1783, le commissaire Nicolas Le Floch est chargé par la reine Marie-Antoinette d’enquêter sur la mort d’un de ses courtisans, piétiné par un étalon dans son box. Il découvre rapidement les prolongements de ce qui est en réalité un assassinat, les mensonges de l’entourage royal, les ateliers de fausse monnaie et de libelles antimonarchiques. Le pays entier baigne dans un mécontentement diffus, accentué par l’état désastreux des finances et par un dérèglement du climat que les savants attribuent à une éruption volcanique en Islande. Le policier intègre, confronté à toutes sortes d’aigrefins, rencontre Cagliostro, la comtesse de La Motte, le montreur de l’automate joueur d’échecs. Ses enquêtes le mettent souvent en danger, mais heureusement il se console grâce à la cuisine raffinée de son hôtesse… Comme dans les volumes précédents de cette série consacrée aux enquêtes de Nicolas Le Floch (L’enquête russe, NB avril 2012), l’auteur, très documenté sur l’époque, propose une histoire compliquée, aux trop nombreux personnages, dans un style assez enlevé, émaillé d’expressions de l’époque. Mais le lecteur se perd rapidement dans ce dédale.
L’année du volcan
PAROT Jean-François