Le miroir d’eau (Le port de la Lune ; 2)

Sam, un marginal, presque un clochard, est percuté et tué par un véhicule. Il vient de révéler à Maya, jeune policière de Bordeaux, le lieu où a été enterrée vivante Ana, la mère du petit garçon que la police recherche. Diverses enquêtes s’entrecroisent, avec pour point central la personnalité d’Ana. Le mystère s’épaissit, amenant Maya à découvrir l’univers complexe de la psychiatrie à travers le destin de cette femme perturbée…

Corbeyran confirme son intérêt pour le monde des handicapés, des marginalisés et celui de la folie. Il l’évoque avec  Bénédicte Gourdon, psychologue auprès de personnes malentendantes, dans cette enquête policière menée par Maya, jeune policière atteinte de surdité légère. L’intrigue, bien que confuse, maintient l’intérêt, mais le dessin, réaliste et terne, ne laisse guère de place à l’empathie et n’éveille pas la curiosité ; sauf pour le personnage de Maya, engagée et passionnée, au visage sensible et aux aguets, que la plume de Horne réussit à animer harmonieusement.