C’est écrit dans le carnet ! De père en fils, l’aîné ne vit que jusqu’à 33 ans, l’âge du Christ. Ce fut Antonin en 1937, qui trouva son destin pendant la guerre d’Espagne, puis Marius en 1954, qui se sacrifia pour éviter une catastrophe. Et maintenant, est-ce le tour de Maxime, fruit d’une rencontre occasionnelle de sa mère et de Marius, avant qu’il ne devienne prêtre? Maxime connaît la prophétie. Avec la folie du désespoir, il décide de vivre à sa manière, ne tenant plus compte de sa femme, de ses deux jumeaux, mais luttant pour aller contre son avenir annoncé. Alcool, drogue, rockn’roll avec les Ramones, cambriolage d’un musée, contact avec les trafiquants de cocaïne colombiens…. et l’enfer.
La Lignée est un ouvrage en quatre actes, chacun scénarisé par un artiste différent et un même illustrateur, réaliste et efficace, qui sait traduire l’ambiance post 68. Berlion dresse le portrait noir d’un Maxime peu mature s’engouffrant jusqu’au bout dans sa destinée implacable. Les surprises ne sont pas nombreuses en dehors de celle annoncée pour le quatrième tome : qui est l’aîné des deux jumeaux ? Qui sera donc soumis à la malédiction ?