King Kaloumar

Une gigantesque pieuvre terrorise la plage de Marbella, dans la chaleur torride de l’été andalou. Illico presto, King Kaloumar enlève Carmen, la femme du vendeur de tapas, et se réfugie sur une île pour pouvoir tout seul la regarder danser le flamenco. L’armée s’en mêle, attaque le ravisseur pour récupérer la belle qui profite d’un moment d’inattention du monstre, gêné par les hélicoptères, pour s’échapper. C’est Carmen elle-même qui viendra à bout de la pieuvre géante dont la fin, qui est tout sauf honorable pour un calmar géant, fera la fortune de son homme.

King Kong n’est pas loin ! Un préambule précède le « générique » de cette fantaisie aux élucubrations tout aussi excessives qu’humoristiques, inspirée des films de série B américains qui en rajoutaient dans l’escalade des périls fantasmagoriques menaçant la gent humaine. En un bicolore noir et vert, dessins et typographie installent l’ambiance, renforcée par un lettrage dégoulinant à toutes les pages. Le graphisme, épais et caricatural, accentue le grotesque d’une histoire abordable dès 8-9 ans, tandis que les références cinématographiques seront accessibles aux plus grands.