1846. Poussés par la Grande Famine, les Irlandais abordent le Nouveau Monde avec l’espoir d’une vie meilleure. Nombreux sont ceux qui s’enrôlent dans l’armée afin de prouver leur désir de s’intégrer dans leur nouvelle patrie. La désillusion les conduit à déserter et à rejoindre les combattants mexicains dans la guerre qui les oppose aux Nord-Américains en pleine expansion territoriale. Ils forment le bataillon des Saint-Patrick et combattront jusqu’à leur dernier souffle, fidèles à leur religion, à leurs coutumes et à la seule idée qui vaille la peine de mourir pour elle : la liberté. L’auteur, ancien journaliste, spécialiste du monde celtique, retrace un épisode véridique, intéressant et peu connu de l’aventure de ces déracinés irlandais pendant la guerre entre les États-Unis et leur voisin. C’est l’occasion de relater l’histoire du Mexique et la perte progressive de ses territoires les plus prometteurs. Le récit, mené parfois comme un journal de bord, parfois comme une épopée ou encore comme un échange de points de vue entre deux correspondants de guerre, est un peu long et désordonné. On se perd parmi les trop nombreux pertsonnages, les répétitions, les faits historiques et les passages d’une époque à l’autre.
Les oies sauvages meurent à Mexico : requiem pour les Saint-Patrick
MAHÉ Patrick