Dans une chambre de lâhĂŽpital de la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre, deuxiĂšme tumeur, deuxiĂšme opĂ©ration, mais lâĂ©diteur Jean-Marc Roberts continue de tout prendre Ă la blague. Une fabuleuse dose dâoptimisme nâempĂȘche pas un zeste de nostalgie et sa pensĂ©e gambade dans un mĂ©li-mĂ©lo de souvenirs. En Italie, ni le cher oncle FĂ©lix ni la blonde Amalia ne lui font oublier sa Mariella sur le sable brĂ»lant. Ă Paris, ses Ă©pouses successives et ses cinq enfants rappellent parfois leur prĂ©sence. Dans la maison dâĂ©dition « personne ne lit un manuscrit aussi vite que lui ». Mais Ă peine le temps dâĂ©crire quelques lignes, place aux sĂ©ances de chimio, au kinĂ© sympa, Ă lâindispensable orthophoniste qui viennent interrompre le rĂ©cit de sa premiĂšre vie. Il ne regrette rien, il veut seulement vivre, guĂ©rir. Sa vitalitĂ©, son humour emportent tout. Il faut du tempĂ©rament pour livrer un tel rĂ©cit.
Deux vies valent mieux qu’une
ROBERTS Jean-Marc