Dans une vallĂ©e montagneuse du nord du Pakistan, un jeune homme malade et dĂ©charnĂ©, est trouvĂ© Ă moitiĂ© mort dans un fossĂ©. Abbas, le poĂšte Ă©rudit, le recueille chez lui et veille sur sa convalescence ; il lui rĂ©apprend Ă lire et Ă Ă©crire, Ă vivre aussi. ArrĂȘtĂ© Ă lâĂąge de quatorze ans, le garçon vient de passer quinze annĂ©es terrifiantes en prison pour sâĂȘtre Ă©pris de la fille dâun politicien local. Durant son sĂ©jour chez Abbas, il raconte dans un cahier sa vie Ă sa bien-aimĂ©e en un long chant dâamour. Peter Hobbs (Tandis que meurent les jours, NB novembre 2006) nous enveloppe dans une belle mĂ©lopĂ©e pleine de poĂ©sie orientale, dĂ©diĂ©e Ă la tendresse et aux souvenirs d’un enfant qui suivait son pĂšre dans leur verger plein de grenades, beaux fruits curatifs de tous les maux. Il dĂ©crit la vie dâune communautĂ© villageoise dans une narration minutieuse et Ă©mouvante. Petit conte plein de dĂ©licatesse et de sensibilitĂ©.
Un verger au Pakistan
HOBBS Peter