Comme son ombre

McDERMID Val

Charlie, psychiatre, clinicienne et profileuse vit avec Maria. Sa brillante carrière est mise entre parenthèses à la suite d’une malheureuse affaire criminelle. À la demande de l’une de ses anciennes enseignantes, dont la fille s’est déclarée homosexuelle après le meurtre de son mari, elle enquête sur cette mort. Ses investigations la conduisent à soupçonner la compagne de la fille en question de plusieurs assassinats. Spécialiste prolifique du thriller psychologique (Sans laisser de traces, NB mai 2011), Val Mc Dermid signe ici un gros roman dans lequel l’homosexualité féminine tient une large place, et en est même le ressort principal. Tous les personnages principaux sont des lesbiennes sorties d’une université d’Oxford où les amours saphiques allaient bon train. Les hommes, et pour cause, ne jouent qu’un rôle mineur. Si l’atmosphère britannique est plutôt bien rendue, l’intérêt de l’intrigue, un peu longue mais assez bien ficelée mérite cependant un gros bémol : on comprend bien avant la fin l’erreur d’aiguillage sur laquelle est bâti le suspense.