Le poulet fermier

Dans la famille, l’agriculture c’est dans les gênes. Ainsi quand à sa dernière heure, le Père Dumordu confie sa ferme à son rejeton, il ne doute pas un instant des bienfaits de l’hérédité. Mais voilà que Douglas s’avère totalement incompétent malgré une bonne volonté à toute épreuve, une naïveté inouïe et un optimisme constant. Dans le village, on jase et se gausse mais Ernest, le poulet, veille au grain.

Première lecture sympathique pour les jeunes lecteurs autonomes. Bien secondée par les illustrations flashies d’Anaïs Vaugelade, l’histoire déroule son tapis plaisamment, avec légèreté , humour et un brin de poésie. Ernest, poulet merveilleux et miraculeux, recueillera sans aucun doute les suffrages des lecteurs, il faut dire que sans lui c’était plutôt « mal barré ». Il se révèle nettement plus compétent – et efficace – que tous les humains de cette campagne traditionnelle. À sa façon loufoque, il ne démérite pas du label : meilleur ami de l’homme. Un roman garanti 100% végétarien.