Décembre 1306. Héluise Fauvel, déguisée en médecin itinérant, sous le nom de Druon de Brévaux, est poursuivie par l’Inquisition, par Philippe Le Bel, mais également par Igraine, une étrange “mage”, pour la possession d’une pierre rouge et de manuscrits secrets. Après avoir arraché le jeune Huguelin à une horrible femme et l’avoir confié à une amie sûre, Druon se réfugie dans un monastère du Perche, sous le nom d’Hugues de Constantinople, franciscain et médecin. Elle va être confrontée à des événements troublants et inattendus. Dans ce quatrième et dernier volume de la série Les mystères de Druon de Brévaux (Templa Mentis, NB avril 2011), on retrouve les mêmes thèmes : le rôle de l’Inquisition et de l’Église, le pouvoir royal, les débuts de la médecine, la sorcellerie. On se perd un peu dans toutes ces péripéties : trahisons et crimes divers, offensives de descendants des druides qui veulent reprendre l’autorité, procès contre des animaux accusés d’être possédés par un démon. L’auteur connaît bien la langue populaire du Moyen Âge, mais le grand nombre de notes en bas de page alourdit un peu ce récit. Le suspense demeure pourtant jusqu’à la fin.
In Anima Vili (Les mystères de Druon de Brévaux ; 4)
JAPP Andrea H.