La princesse des abysses (Cornelius Shiel ; 1)

New York 10 février 1892. Alors que la neige a pris possession de la ville, dans les salons du Peackoc Club les beaux esprits échangent banalités et bons mots. Cette douce quiétude est soudain troublée. On apporte une curieuse lettre jaune à Hector Travis, jeune auteur à succès. C’est une invitation à rencontrer Cornélius Shiel,  mystérieux et richissime collectionneur de livres rares. Lors de ce premier rendez-vous comme lors des suivants d’ailleurs, Travis va de surprises en étonnements. Si Shiel veut lui confier la charge d’écrire ses mémoires, il lui révèle qu’il n’a que 200 ans, qu’héritier d’une lignée de magiciens il est doté de pouvoirs magiques…mis au service de Lucifer !

Cette trilogie qui veut « éclairer les frontières du bien et du mal » commence très fort. Sorcellerie, mystères, rites initiatiques, exorcisme ou morts violentes. Les amateurs de sortilèges et de fantastique s’y retrouveront. Par contre les autres risquent de ne pas adhérer à « l’énergie magique des pentacles »  imaginée par Patrick Mallet. Le dessin de Patrizio Evangelisti est très réaliste, même s’il s’agit de montrer des anges ou une licorne. Mais devant tant d’invraisemblances il reste difficile de partager la fièvre violente de ces créatures.