À cinquante ans, Olivier Poivre d’Arvor, se découvre soudain l’envie de devenir père. Des tests de laboratoire lui apprennent qu’il est stérile. Mais, en France, comme d’ailleurs en Europe, il est difficile pour un célibataire d’adopter. Au cours d’un voyage en Afrique, il rencontre, par l’intermédiaire d’un ami, une orpheline togolaise de sept ans, Amaal, avec laquelle se créent très vite des liens affectueux. Cependant, deux ans seront nécessaires pour qu’elle puisse enfin devenir sa fille et partir avec lui pour Paris. Dans ce récit autobiographique Olivier Poivre d’Arvor (Bug made in France ou la douce guerre des cultures, NB février 2011) décrit dans ses moindres détails, sans beaucoup de pudeur, sa vie privée, sa recherche sur sa stérilité. Il se demande s’il n’a pas eu un enfant qu’il ignore. Il envisage même la possibilité d’avoir recours à un ami ou à son frère. L’auteur s’étend aussi longuement sur les nombreuses démarches administratives, les examens médicaux et psychiatriques et ses différends avec le consul de France au Togo, pour parvenir à l’adoption de la petite fille. Entaché d’un certain exhibitionnisme que l’on peut trouver déplaisant, un long parcours pour être père.
Le jour où j’ai rencontré ma fille
POIVRE D'ARVOR Olivier