Je serai toujours là

Pour prendre un nouveau départ, Nathan Prieur, commandant de police, vient d’être affecté à Anduze. Il s’est installé dans un mas isolé, avec sa femme, artiste peintre, et ses deux filles adolescentes. L’une d’elles disparaît mystérieusement. Plusieurs meurtres se succèdent, et l’on retrouve les cadavres carbonisés et affreusement mutilés. Commence alors une poursuite infernale qui va emmener le policier sur différentes pistes, d’Alès à Paris, de camping médiocre en villas cossues, en passant par les boîtes de nuit et lieux de perdition hideux… Ce premier roman de Philippe Savin accumule les scènes d’horreur et entretient habilement l’angoisse de façon permanente. La notion de satanisme et de pratiques démoniaques est omniprésente. Le passé des personnages apparaît peu à peu avec leurs secrets, leur dépravation ou leur folie. Le décor des paysages cévenols et de leurs forêts profondes ajoute à l’atmosphère pesante. Le vice est roi et l’enquête oppressante, mais on s’accroche jusqu’à la fin avec des hauts-le-coeur pour découvrir un dénouement totalement inattendu.