Ferdinand fait un rêve étrange et pénétrant : dans un univers immaculé où Dame Océanie vient le cajoler, il ne peut prononcer qu’un seul mot : « Moukajou ». Le lendemain en classe, toujours perturbé par ce rêve, au lieu d’annoncer le sujet de l’exposé dont il était convenu avec ses compères, Gaufrette et Babouche, il prononce « Moukajou ». Au désespoir de ses camarades qui doivent réunir des informations sur cet îlot inconnu du bout du monde. Heureusement, grâce à la force de ses rêves, Ferdinand les emmène voyager et rencontrer les autochtones de l’accueillante île ensoleillée.
Troisième aventure de Ferdinand et ses micropouvoirs (NB septembre 2011 – septembre 2012) et dans laquelle le jeune autiste prend conscience qu’il souffre de l’absence de sa mère. L’auteur a choisi de considérer les handicaps des écoliers comme « normalité juste un peu différente » et de les traiter sur le ton léger d’un humour tendre sans ironie. Tout comme le héros, les chapitres se promènent entre réalité et fantastique. Avec un grand-père fantaisiste et rassurant, un ensemble de personnages chaleureux tissent un roman au message positif.