Benjamin et ses copains

CUVELLIER Vincent

Benjamin n’a pas la langue dans sa poche. Avec toute la verve de son Ăąge, il raconte son quotidien qu’il partage avec trois personnages : d’abord il y a Charles, celui qui a un prĂ©nom de vieux, une tĂȘte de vieux mais qui n’est pas un vieux
 puis il y a la chauffeuse de bus, qui est grosse et qui est moche et puis Jean-DĂ©bile Monchon, un autre gars de la classe, le plus dĂ©bile du monde
 Benjamin a la dent dure et le regard moqueur. Pourtant quand il est forcĂ© d’approcher ces « dĂ©biles », il finit par les regarder d’un autre oeil.

 

Pour fĂȘter leurs 20 ans, les Ă©ditions du Rouergue rĂ©unissent en un seul volume les histoires de Benjamin, dĂ©jĂ  parues : Tu parles Charles (2004), La chauffeuse de bus (2002) et Jean-DĂ©bile Monchon et moi (2007). C’est drĂŽle et direct dans un style familier. Vincent Cuvellier a l’art de l’accroche et du portrait. Ses histoires dĂ©butent bien mais on reste parfois un peu sur sa faim. L’intĂ©rĂȘt des rĂ©cits est inĂ©gal. On se demande parfois oĂč l’auteur nous emmĂšne, avec des considĂ©rations d’adulte qui sonnent mal dans la bouche d’un enfant. La franche rigolade tourne court. C’est dommage !

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