Il n’y avait jamais eu autant de neige à Noël

BURCKEL Fabienne

Le 23 décembre les poules picorent dans le jardin encore vert. Noël approche et la famille prépare la fête. Le 24, la petite fille se réveille avec le sentiment qu’il a neigé ; impatiente, elle attend Martin. En bas, Grand-mère prépare le repas de Noël. Coup de téléphone : il faut aller à la gare chercher les retardataires. Dehors, le jardin est magnifique ; mais il faut rebrousser chemin dans la tempête de neige… Tristesse, bouderie de la petite fille : dans sa chambre, elle dessine son ennui « à la manière de » peintres célèbres.Dans une atmosphère années 60, la narration raconte les préparatifs de la maison à l’approche de noël à travers des images à deux niveaux ; en pleine page, les belles scènes d’intérieur ou d’extérieur qui font surgir des émotions tandis que les petites vignettes saisissent les instantanés du quotidien. Il en ressort une foule d’émotions partagées par chacun, les petits riens du quotidien, comme peu d’artistes savent les peindre, dans son graphisme volontairement maladroit, surtout dans les portraits. Couleurs et cadrages renforcent l’aspect intimiste de cette maison blottie dans la neige en attendant la joie de la fête.