En 2009, à Washington, Henry Cavendish, spécialiste de la période élisabéthaine, assiste aux obsèques du célèbre bibliophile Alonzo Wax dont il est le légataire universel. B. Styles, un collectionneur passionné, promet 100 000 dollars au jeune homme s’il lui rend une lettre qu’il a prêtée à Alonzo. Elle lui permettrait de percer le secret de l’École de la nuit, une mystérieuse association qui, selon certains historiens, réunissait savants, auteurs et aristocrates sous le règne d’Élisabeth Ire. Avec son amie la belle Clarissa, Henry se met en chasse alors que l’inestimable bibliothèque d’Alonzo est cambriolée. Meurtres et épreuves s’enchaînent. Louis Bayard, journaliste et romancier (L’héritage de Dickens, NB novembre 2011), fait revivre, de façon très vivante l’Angleterre du XVIe siècle où le théâtre et la science s’épanouissent alors que la religion s’alarme. L’École de la nuit a-t-elle véritablement existé ou n’est-elle qu’une hypothèse de chercheurs ? Quel rôle ont joué le savant Harriot, l’explorateur Raleigh ou Shakespeare dans la société de l’époque ? Autant de questions propres à aiguiser notre curiosité grâce à l’imagination débordante de l’auteur qui bouscule allègrement la chronologie et imbrique étroitement les aventures du héros et celles de protagonistes d’un autre temps. Un thriller historique bien mené où les rebondissements se succèdent, s’emballent parfois et tiennent en haleine jusqu’au bout.
À l’École de la nuit
BAYARD Louis