Cinquante ans déjà que le président Kennedy a été assassiné ! Philippe Labro (Le flutiste invisible, NB mai 2013), alors grand reporter à France-Soir, apporte sa contribution aux innombrables hommages rendus. Ce jour-là, il était à Yale ; dès le lendemain, il arrive à Dallas et se précipite au Dallas Police Headquarters afin d’y récolter le plus d’informations possibles. Trois cents journalistes s’agitent dans ce grand commissariat où règne un incroyable capharnaüm. Il y voit Oswald, Jack Ruby… Il raconte par le menu le déroulement de l’assassinat, la stupeur et l’incrédulité du peuple américain. La frénésie du journaliste-reporter qui vit un moment exceptionnel et participe à l’écriture de l’Histoire en cours se sent dans les portraits détaillés d’Oswald, de Ruby, des policiers enquêteurs, et dans l’analyse des recherches sur d’éventuels commanditaires. Philippe Labro tente de retrouver ses impressions de l’époque. Il confie sa conviction sur les responsables de la mort de JFK et sa perception lumineuse du jeune président.
« On a tiré sur le Président »
LABRO Philippe