En plein sommeil profond, Isée entend une petite musique qui sort d’un de ses livres. Suivie de son inséparable Tadoramour, elle entre dans le livre, et, portée par la portée, entre dans une ville-forêt où sévissent des maisons-monstres, et de grands méchants comme Fourbétriche ou l’Ékrazatouteur. Victorieuse de leurs épreuves, elle poursuit son chemin de la caverne de la préhistoire — hommes et singes y cohabitent en toute sagesse — au parc des géants, dont les yeux-fenêtres sont ouverts sur le monde entier. Isée peut alors voir, bien au-delà de tout, là où elle veut aller….
Quitter les doux rêves d’enfance pour faire son propre chemin, en apesanteur, traverser épreuves et chausse-trapes plus improbables et significatives les unes que les autres. L’avie d’Isée – « l’avis » ? « l’à vie » ? — c’est tout une symbolique à la Ponti, dans un festival d’inventivité linguistique et picturale. Les allusions sont multiples : Alice au pays des merveilles, architectures impossibles à la Escher, paysages parisiens chers à l’illustrateur… Clins d’oeil évidents pour les adultes, ils seront source d’interrogations pour l’enfant. De quoi éveiller une curiosité, tout comme pour Isée !