La vieille Madame Nagano a recueilli dans la rue un misérable chiot malade, songeant qu’il n’a sans doute, qu’une envie -mourir, comme elle. Un geste de semi-pitié, et la chaîne de la vie se retend : les somnifères à la poubelle, deux boîtes de pâté qui arrachent un premier merci, et un timide vous m’aiderez ?.
Le livre se compose d’histoires en lien avec l’enfance du chien Happy, (Le chien gardien d’étoiles, NB juillet 2011), et la première se lit comme une nouvelle, qui démontre, avec force dans l’image, et une rude tendresse, comment l’affection d’un simple chien peut oeuvrer à la découverte de la solidarité. Plus âpre, la seconde partie met longuement en scène un garçonnet abandonné par sa mère, parfois trois jours de suite dans l’appartement, frigidaire vide, et qui croit reconnaître Happy le chien adulte, dont parlait le premier tome. Ligne claire, et expressive, amour des chiens, courage de vivre compensent l’inversion des parutions.