Deux veuves pour un testament

À son retour de vacances, Maria Gusti va chercher son courrier chez sa voisine et amie, Constanza Altavilla, une veuve qui habite comme elle dans un immeuble de Venise. Elle la trouve morte, baignant dans son sang. Le légiste conclut à une chute brutale, consécutive à une crise cardiaque. Mais le commissaire Brunetti, aidé par le génie informatique de la fidèle signorina Elettra, subodore une implication criminelle et fouille le passé de la vieille dame… L’inspiration de Donna Leon ne faiblit pas, puisqu’elle publie ici la vingtième enquête du fameux commissaire (Brunetti et le mauvais augure, NB avril 2013), et l’on prend toujours autant de plaisir à flâner avec lui dans les quartiers de Venise et à suivre ses investigations, ainsi que sa vie familiale… Toutefois, les méandres où serpente l’intrigue semblent un peu tortueux et le cheminement de l’enquête, d’une association d’aide aux femmes battues à une maison de retraite, traîne en longueur. Un récit toujours pittoresque qu’on aimerait plus tonique.