Devenu tueur à gages et chargé par un mystérieux commanditaire d’exécuter un contrat, Ryan Bonfire, ex-rocker, revient à Seattle après quinze ans d’absence. Comme les Hells Angels, dont il est membre, il boit et se drogue. Le jour de son retour, la jolie Bridget, amie d’un policier, est agressée et grièvement blessée dans un parc. La brigade criminelle commence une enquête difficile. Les policiers sont sur les traces de Ryan qui, devenu chauffeur de maître, côtoie un richissime homme d’affaires adepte de soirées libertines… Constitué de courts chapitres qui traitent alternativement de l’enquête policière et des agissements de Ryan, l’histoire se met lentement en place. Alexis Aubenque entraîne cette fois ses policiers récurrents (Pour le bien des enfants, NB mars 2013) dans le monde des riches corrompus et pédophiles et dans celui des motards brutaux et alcooliques. Parallèlement il tente d’illustrer rivalités et sexisme des policiers. Mais la peinture qu’il fait de ces mondes comme de la ville de Seattle reste superficielle et stéréotypée. Ce gros roman peine à donner chair à une histoire qu’il raconte pourtant avec une certaine efficacité.
Né pour être sauvage
AUBENQUE Alexis