Anna et les trois garçons sont en cavale, traqués par l’Agence. La jeune fille croit reconnaître sa soeur, qu’elle pensait morte, sur une vidéosurveillance. Elle reprend contact avec Trev, le traître, afin d’obtenir des renseignements qui la mettraient sur sa piste. Même s’ils sont méfiants et bien entraînés, les fuyards ne risquent-ils pas de tomber dans un piège? Voire plusieurs? À qui faut-il réellement prendre garde?
Après un démarrage assez lent, de nombreux rebondissements maintiennent la curiosité en éveil, même s’ils sont un peu répétitifs – il s’agit toujours de s’échapper. Sur le fil rouge de la reconstitution progressive du passé d’Anna, on retrouve l’ambiance intrigante et sensuelle qui caractérisaient le premier tome, Amnésia (NB juillet 2013) ; mais avec beaucoup plus de violence. Aucune pitié dans chaque camp, et les morts sont nombreux. Il est question de confiance, de trahison, de mémoire; que représente une soeur dont on n’a aucun souvenir, face aux liens d’amour ou d’amitié? – avis à ceux qui ont un compte à régler avec leur famille. On ne comprend pas très bien à quoi sert l’Agence, à part incarner l’ennemi, mais les nombreux dialogues et l’action rendent la lecture accrocheuse.