L’inspecteur Hector Salgado, ne pouvant maîtriser sa colère, a violemment frappé Omar, proxénète, tortionnaire, aux supposés pouvoirs de sorcellerie. Mis à l’écart pendant un mois, il hérite, officieusement, d’une enquête sur la mort d’un adolescent de la haute société barcelonaise : accident, suicide ou meurtre ? Ses recherches lui font découvrir quelques secrets bien cachés de ces respectables familles. En même temps, il essaie de reconstruire sa vie personnelle sur laquelle plane une dangereuse malédiction vaudoue. Ce premier roman de Toni Hill, paru en Espagne en 2011, est très touffu. Entre l’affaire proprement dite, les problèmes intimes du policier, ceux de son assistante, des investigations difficiles dans un milieu très fermé face à des jeunes très perturbés, des retours dans le passé et des menaces mystérieuses, le lecteur est un peu submergé. Cependant, l’auteur a le sens du suspense et les retournements de situation sont inattendus. Le thriller se termine par une étrange disparition qui annonce une suite (Les buenos suicidas) déjà disponible en Espagne.
L’été des jouets morts
HILL Toni