Glenn est issu d’une famille franco-australienne et vit près de Sydney. Depuis l’âge de huit ans, il partage avec son père la passion du jogging et peut courir pendant des heures. À la mort accidentelle de son père, l’enfant repart en France avec sa mère et ses deux frères. C’est près de Toulouse que le garçon va trouver un palliatif à son immense chagrin. Soutenu par son grand-père, il reprend l’entraînement et petit à petit se reconstruit.
Ce très joli livre traite avec finesse et pudeur du deuil. C’est grâce à sa passion pour la course que l’enfant franchit les étapes éprouvantes du chagrin déchirant qui le submerge. Une très belle relation s’installe entre le grand-père et le petit-fils, qui aide Glenn à grandir, à se surpasser, à s’aimer et à reprendre confiance dans la vie. L’écriture, à la première personne, reste sobre, ce qui ne l’empêche en rien de dépeindre les émotions du héros et les sensations liées à la course avec une exactitude touchante.