Un seul nom pour deux : waf, un bonhomme en forme de chapeau et waf, son petit chien gris. Acteurs et victimes dâune cavalcade de mĂ©saventures dont la rue, ses bus et ses passages protĂ©gĂ©s, mais aussi la campagne, ses arbres et ses ruisseaux constituent le cadre. Ainsi quand waf le chapeau scie la branche sur laquelle il est assis, lâarbre qui nâest plus retenu sâenfonce Ă lâinfini entraĂźnant avec lui la terre qui le porte.
Difficile de raconter, sans les dĂ©naturer, ces gags visuels dâune page, dessinĂ©s comme des cartoons. Sans paroles ou presque, un petit monde aux couleurs tendres oĂč le rĂȘve devient rĂ©alitĂ©, oĂč lâabsurde est roi : il suffit de contourner les rĂšgles de la sociĂ©tĂ© ou les lois de la nature, pour que le monde obĂ©isse Ă une autre logique ! Tendre et drĂŽle, le crayon de couleur de JosĂ© Parrondo fait basculer pour le plaisir nos certitudes sages. Il nây a pas dâĂąge pour profiter de cette folie douce.