De la part d’Hannah

Hannah a dix ans lorsqu’elle revient en 1961 à La-Chapelle-Meyniac, dans le Sud-Ouest. Sa mère est morte et la fillette vient de passer trois ans dans un sanatorium sans avoir été malade, Elle s’installe avec son père et son grand-père, retourne à l’école et ressent tout de suite l’animosité de quelques villageoises. Les événements se multiplient : bagarres entre enfants, mauvaises plaisanteries fomentées contre les adultes, fuite du père qui ne veut pas combattre en Algérie, et installation d’un bordel au village.. Petit à petit Hannah découvre l’histoire de sa mère et son origine. Laurent Malot écrit pour le cinéma et le théâtre, De la part d’Hannah est son premier roman. Il confie le récit à l’héroïne dont l’argot lasse assez vite malgré quelques pages amusantes et quelques sobriquets bien trouvés. Nous sommes loin de la gouaille pleine d’humour de Zazie ! Les années d’après-guerre, la haine des « Boches » et des Juifs, une atmosphère médisante servent de toile de fond à cette histoire familiale compliquée, riche en non-dits, assez invraisemblable, parfois attendrissante sans être vraiment originale.