Ne pas couper la parole, manger de tout, même des légumes verts, ne pas confondre son zizi avec un tuyau d’arrosage… les règles de bonne conduite les plus élémentaires sont passées en revue ; même l’attitude écolo est prônée comme par exemple éteindre la lumière dans sa chambre, les doudous voyant très bien dans le noir. On y retrouve pêle-mêle faire attention en traversant la rue, céder sa place dans le bus à la vieille dame, des manières de table, des règles d’hygiène de manger des légumes verts.
Parfois le dessin contredit les bonnes intentions affirmées par l’enfant et crée un effet cocasse, parfois c’est le texte qui fait sourire, mais tous deux sont complémentaires. Tout semble vécu dans la bonne humeur et la gentillesse puisque c’est l’enfant lui-même, alternativement fille ou garçon, qui énonce ce code de savoir vivre, héritier de la civilité puérile et honnête du XIXe siècle. La leçon de morale reste cependant appuyée. Les images caricaturales jouent sur l’excès et le comique de situation, s’amusant de l’espace très en hauteur de la page qui permet des perspectives et rapports de taille spectaculaires.