L’homme du verger

1857, nord-ouest américain. Une veuve avec deux enfants s’installe dans un verger abandonné qu’elle fait fructifier. Elle meurt, sa fille disparaît mystérieusement et Talmadge, son fils de douze ans, se retrouve seul. Sans relâche il développe le verger qui devient magnifique… Il a cinquante ans quand surgissent deux petites sauvageonnes enceintes, échappées des griffes d’un pervers. Il réussit à les apprivoiser et bientôt toutes deux accouchent. Un seul bébé est sauvé. Puis le malheur s’abat à nouveau sur les deux soeurs et Talmadge élève la petite fille… Ainsi commence le premier roman épique, coloré, dépaysant, poignant, d’Amanda Coplin. Les tâches rudes façonnent le caractère des hommes, frustes, taciturnes, maladroits et parfois profondément bons. Pour Talmadge comme pour les Indiens dresseurs de chevaux c’est le devoir et le travail qui priment, au rythme immuable des saisons. Cette vie dure – où la mort ne fait pas de cadeau – tisse des liens entre des personnages que tout séparait. Dans ce monde d’hommes les jeunes filles essaient de trouver leur place et leur avenir, et de démêler leurs sentiments. L’intrigue est captivante, portée par un style dense et des mots exacts qui font alterner l’émotion et l’aventure dans un souffle intense… Superbe !