Le chasseur de regards

FITZEK Sebastian

À Berlin, le journaliste Zorbach a dĂ©jouĂ© le dernier plan d’un individu qui tue des femmes puis leur enfant avant de l’énuclĂ©er. Mais le fou en fuite a assassinĂ© l’épouse de Zorbach, enlevĂ© leur fils et ordonnĂ© Ă  distance au pĂšre de se tirer une balle dans l’oeil gauche pour que l’enfant soit Ă©pargnĂ©. ParallĂšlement, un ophtalmologue Ă©mĂ©rite est suspectĂ© d’avoir dĂ©coupĂ© les paupiĂšres de cinq victimes. Y a-t-il un lien entre ces deux malades mentaux ? Alina, aveugle depuis son enfance, aux dons de medium extralucide, mĂšne une enquĂȘte en marge de la police pour traquer les psychopathes. Sur le mĂȘme thĂšme morbide que le prĂ©cĂ©dent (Le voleur de regards), le deuxiĂšme tome d’une sĂ©rie de thrillers de SĂ©bastian Fitzek dĂ©bute de maniĂšre imprĂ©vue par un avertissement au lecteur lui garantissant qu’il peut le lire indĂ©pendamment du prĂ©cĂ©dent
 Mais, en fait, les deux affaires s’enchaĂźnent Ă©troitement et la deuxiĂšme est insuffisamment dĂ©calĂ©e. Et si l’intrigue est inventive, multipliant les contradictions apparentes et les fausses identitĂ©s jusqu’au coup de thĂ©Ăątre final, les scĂšnes d’atrocitĂ©s, de douleurs physiques et psychiques rĂ©pĂ©tĂ©es, sont Ă  la limite du supportable.